La filigrane momposina
ou l’art de broder des fils d’argent pour remplir de beauté vos bagues, bracelets et pendentifs.
Nos bijoux en boutique
FILIGRANE DE MOMPOS
La filigrane de Mompós est un art hérité des orfèvres Arabes qui avaient eux-mêmes transmis leur savoir-faire aux colonisateurs andalous avant leur arrivée sur le territoire sud-américain.
Cet art consiste à tisser, broder et filer des fils d’argent ou d’or très fins pour agrémenter une forme souvent issue de la faune et de la flore, telles que des fleurs, des oiseaux, des papillons, etc.
Les quelques 150 filigraneros se trouvent dans les rues de Mompós, petite ville coloniale colombienne.
Parce qu’un bijou, c’est aussi une histoire…
Fondée en 1540, la ville de Mompós devient un important carrefour commercial de Colombie, essentiellement grâce à la présence du fleuve Magdalena qui la reliait à la ville de Cartagena, première capitale de Colombie. Pendant la colonisation, Mompós est un centre de frappe des monnaies, favorisant ainsi la circulation de nombreuses pièces d’or et d’argent dans la ville. Si elle est surtout un lieu de résidence secondaire des carthaginois avec ses splendides villas à l’architecture coloniale, Mompós est surtout la première ville à s’émanciper de l’emprise espagnole, en 1810. Elle accueille tout naturellement à plusieurs reprises le libérateur Simon Bolivar.
Un changement naturel du cours du fleuve isole petit à petit la ville et Mompós commence à décliner à partir du 19ème siècle. Son accès est de plus en plus difficile car la ville est comme enclavée entre les deux bras du fleuve, la « condamnant » à rester figée dans le temps.
A tel point que dans son roman « El general en su laberinto », Gabriel Garcia Márquez imaginait les mots du libérateur Simon Bolivar : « Mompox n’existe pas, parfois nous rêvons d’elle, mais elle n’existe pas ». Certains lecteurs lui trouvent d’ailleurs aussi quelques points communs avec la ville fictive de Macondo, du chef d’œuvre de Gabriel Garcia Marquez « 100 ans de solitude », roman dans lequel le temps s’est littéralement arrêté…
Nos bijoux "verts"
Ce sont tous les bijoux d’origine végétale, comme l’or végétal et l’ivoire végétal.
NOS BIJOUX "VERTS"
L’or végétal est une herbe unique au monde, avec une fleur blanche à tige de couleur dorée métallique de son nom latin syngonanthus nitens et de la famille des Sempre-Vivas Helichrysum. On la trouve dans une région du Brésil appelée Jalapao, dans l'état du Tocantins en plein cœur du Brésil.
De septembre à novembre s’organise la récolte et les Brésiliens peuvent alors tisser cette plante pour fabriquer des objets du quotidien, tels que des sacs, des ceintures ou des récipients, et des bijoux.
Le Brésil étant soucieux de préserver son patrimoine naturel et culturel, cet art est réservé aux brésiliens ne permettant pas l’achat de cette herbe en tant que matière, mais uniquement en matière transformée.
L’ivoire végétal est quant à elle une graine issue du palmier Phytelephas, nommé communément « Tagua », arbre à éléphant. Ces palmiers ne sont pas cultivés en palmeraie, car leur croissance sans fruit, ni graine est longue. On les trouve donc à l’état sauvage dans les forêts et les montagnes d’Equateur et de Colombie.
La Tagua donne un fruit sous forme de plusieurs coquilles contenant un lait transparent qui, à maturité est sucré et gélatineux. Il est cueilli et consommé sous forme de boisson sucrée. Il ne peut cependant être commercialisé car il est périssable rapidement (2 heures après avoir été cueilli).
Après sa récolte, le fruit de la tagua sèche et son lait va se transformer très lentement en graine dure et de couleur blanche proche de celle de l’ivoire animale et présentant des caractéristiques et des propriétés très proches, faisant ainsi d’elle une alternative écologique durable et renouvelable. Cette graine peut soit être plantée pour qu’elle entame un nouveau cycle, soit être sculptée pour fabriquer des pièces, comme des boutons de chemises, des jeux d’échec, ou encore des perles pour bijoux.
Les petites productions françaises
Des bijoux classiques en argent ou en plaqué or pour répondre à tous vos besoins.
PETITES PRODUCTIONS FRANÇAISES
Vous trouverez chez D’Opales, comme dans les bijouteries plus traditionnelles, des bijoux plus classiques pour ravir tout le monde.
Nous distribuons ainsi des bijoux issus de petits ateliers de production française. Vous trouverez ainsi des bijoux en cuir, en acier ou encore en argent et en plaqué or pour toutes les occasions.
Parmi eux, les chaines évidemment, mais aussi des gourmettes, des puces d’oreilles, des créoles, des bijoux avec des pierres naturelles, etc.
Nos bijoux en or doivent être commandés ou fabriqués. Prévoyez donc de quelques jours à une semaine pour les commandes et quelques semaines pour les fabrications.
Les montres
Bien que nous ne sommes pas horlogers, nous proposons quelques marques de montres avec chacune leur histoire...
NOS MONTRES
En petites séries, nous avons sélectionnés pour vous....
Les Lip qui ont souvent scellé les relations diplomatiques françaises, qui ont franchi des sommets de l’Himalaya ou encore qui ont mis en avant le travail du grand designer Roger Tallon… Une histoire très française qui allie diplomatie, exploits sportifs et élégance.
Les Zeppelin et les Iron Annie nous racontent l’histoire de l’aviation européenne du Zeppelin à l’Eurofighter. Elles sont allemandes.
Les Millow sont quant à elles, les montres françaises des tous petits et des plus jeunes. Elles sont pédagogiques afin que nos chérubins sachent lire l’heure analogique.
Vous trouverez aussi quelques TIMEX, production américaine et exception de notre boutique parce que c’était la marque de la première montre de notre fils